Enoutre, comment percer une serrure de boîte aux lettres ? Étape 1 : À l'aide de la mèche de perçage de 4 mm et du perçage électrique, commencez à percer au centre de la serrure de boîte aux lettres. Appliquez une pression régulière et constante et essayez d'atteindre une profondeur d'environ 16mm. Continuez à percer le serrure pendant environ 1 à 2 minutes demandezà examiner une boite à lettres voisine. Souvent sur ces vieilles boites les charnières sont fixées par des petites vis, que vous pouvez forcer avec un gros tournevis, puis Uneserrure cylindrique empêche d’autres personnes d’accéder à vos lettres et vous permet de récupérer votre courrier en un claquement de doigts.Boîte aux lettres en détail- Dimensions H x L x P : env. 31,5 x 23 x 9 cm- Matériau : fonte d’aluminium- Poids : env. 1,8 kg- Différentes couleursDétails supplémentaires sur la boîte aux lettres- Dimensions fente courrier H x L : Fast Money. Vous avez reçu l’information que le colis que vous attendiez tant est arrivé dans votre boîte aux lettres, mais vous n’arrivez pas à le récupérer ? Le distributeur a bloqué le colis dans votre boîte ? Vous avez perdu vos clés et n’arrivez plus à ouvrir votre boîte aux lettres ? Voici quelques idées et techniques efficaces afin de récupérer votre colis tant attendu. Un colis à déloger La livraison d’un colis volumineux est facilité pour les livreurs et facteurs grâce au système de boîte aux lettres sur batterie. Ceux-ci ouvrent donc la grande porte du bloc de boîtes pour y livrer les courriers de manière rapide, mais également pour y insérer des colis de grande taille. Cependant, il arrive souvent que certains d’entre eux forcent l’entrée d’un colis dans une boîte, puis referment la batterie derrière eux. Malheureusement pour le destinataire, l’ouverture de son battant individuel ne permet pas une ouverture suffisamment vaste pour y déloger le colis. La solution de facilité Le colis est donc coincé dans la boîte et impossible de le récupérer… Pas si vite ! Il existe des astuces pour régler ce type de problème. En tant que particulier, vous pouvez demander lors de la prochaine tournée de votre facteur de vous le sortir en passant par la batterie grâce à sa clé facteur. Les pass PTT sont les clés utilisées par les facteurs pour ouvrir les batteries de boîtes aux lettres afin d’y déposer votre courrier. Ce pass est aujourd’hui accessible légalement et son coût financier est très accessible La solution permanente Malgré tout, ce genre de problème peut arriver fréquemment, et nombreux sont les propriétaires ou syndicats appelés pour ce genre de soucis. Munissez-vous alors de la clé facteur adaptée à votre batterie, pour ne plus jamais retrouver un colis coincé.! Plusieurs versions existent, cependant, nous vous conseillons le pass PTT le plus courant pour les batteries F10. Faites attention tout de même à ne pas vous le faire livrer directement dans la boîte aux lettres dont vous souhaitez retrouver l’accès. Demandez alors à ce qu’il vous parvienne parvienne en point relais ou même dans la boîte aux lettres d’un voisin ou d’un proche qui pourra vous les apporter par la suite. Un courrier inaccessible De nombreuses personnes se sont déjà retrouvées dans cette situation, face à une boîte aux lettres fermée avec un courreir à récupérer. La meilleure solution reste la prévention, cependant il arrive parfois qu’il soit déjà trop tard… Nous vous indiquons ici comment remédier à votre problème. Le choix du moyen à utiliser pour accéder à votre courrier dépendra de votre budget, et du problème vous empêchant l’ouverture de votre boîte. Percer la serrure Rassurez-vous, c’est la solution la plus facile pour accéder rapidement aux courriers coincés. Cette opération consiste simplement à percer la serrure qui se trouve sur la boîte aux lettres. Pour cela, armez-vous d’une perceuse ! Attention pour ne pas risquer d’endommager la porte de la boîte aux lettres, la taille de la lame doit être adéquate par rapport à celle de la serrure. Effectuez un mouvement de va-et-vient avec celle-ci pour déloger le cylindre. Le perçage ne dure qu’une ou deux minutes. Néanmoins, cette démarche doit être faite avec la plus grande minutie. En effet, certains types de serrures sont aussi plus difficiles à déloger que d’autres. Faites alors preuve d’un peu de patience. Prenez en considération qu’après avoir percé la serrure de la boîte aux lettres, il est évident que celle-ci sera abîmée. Par conséquent, il vous faudra compter les frais de rachat d’un cylindre, et de prendre le temps de poser la nouvelle serrure. Fort heureusement pour vous, vous n’aurez pas à recourir à l’aide d’un expert et limiterez donc vos frais. Le plus gros de votre travail sera donc de démonter le support de la serrure endommagée. Contacter un serrurier La solution la plus simple et la plus efficace pour ouvrir une boîte aux lettres sans clé appeler le serrurier. En effet, cette solution présente de nombreux avantages non négligeables L’expérience du professionnel, le matériel, le service à disposition 24 h/24 h et la mise en place d’une clé sur mesure… cependant le confort du service requis à un certain prix. Les nombreuses années d’expérience d’un serrurier feront qu’il saura s’adapter et proposer des solutions en fonction de votre boîte aux lettres, de vos besoins, ainsi que de vos capacités financières. Une fois votre choix fait, il saura intervenir dans les plus brefs délais. Cette solution est la plus appropriée pour les personnes n’ayant pas le matériel requis, ne souhaitant pas bricoler et surtout ayant besoin de leur courrier en urgence. Vous retrouverez alors votre colis coincé avec facilité et rapidité. Posséder un double de clé Il existe un moyen de contourner le problème sans abîmer davantage votre serrure ou votre boîte, et cela à moindre coût. Cependant, cette astuce concerne principalement les boîtes équipées d’une serrure PTT La Poste, ou également, les boîtes installées sur batterie bloc de boîtes pour immeubles. Votre boîte aux lettres est équipée d’une serrure normalisée PTT et vous avez égaré vos clés ? Nous avons une solution pour vous ! Impossible de faire une copie chez un serrurier me direz-vous… C’est bien vrai, sans clé d’origine il sera impossible de faire un double ! Les clés d’origine des serrures PTT sont taillées de manière à ce que les clés facteurs taillées sur le même modèle puisse les ouvrir également. Par prévention, ou en urgence, obtenez une clé PTT qui saura ouvrir votre serrure.! Votre serrure n’est pas normalisée PTT mais votre boîte est comprise dans une batterie ? Cette fois c’est la serrure de la batterie qui sera normalisée PTT. De la même façon que la solution précédente, équipez-vous d’un pass PTT ouvrant la batterie afin d’accéder à votre boîte individuelle en passant par la grande porte ! Une serrure PTT peut être ouverte par un pass PTT, les deux combinaisons doivent être complémentaires pour que l’ouverture du verrou s’active. Veillez à bien choisir la bonne version de clé parmi les 21 pass PTT existants. vous propose les 21 modèles, et le service client vous aidera à faire le bon choix ! Les boîtes aux lettres sont pourvues de serrures simples et faciles à utiliser, quel que soit le mécanisme qui les équipe. La plupart des boîtes aux lettres comprennent des serrures batteuses, mais d’autres types de serrures de boîte aux lettres existent. Comment fonctionne une serrure de boîte aux lettres ? Les boîtes aux lettres sont équipées de serrures dites batteuses, également appelées serrures à came. Ces serrures batteuses sont généralement pourvues de pênes, mais certaines serrures à came sont également pourvues de crochet. La serrure de boîte aux lettres présente un fonctionnement particulier, à travers le système de batteuses, car elle ne permet d’ouvrir la porte de la boîte aux lettres que depuis l’extérieur. Elle est montée comme une serrure classique, puisqu’il s’agit d’insérer une clé pour activer le système de déverrouillage et ouvrir la porte de la boîte aux lettres. C’est donc un mouvement de rotation qui permet d’actionner les goupilles présentes dans la serrure. Lorsque la clé est adéquate, le pêne ou le crochet se débloque, ce qui permet d’ouvrir la porte. Notez que lorsque la serrure de boîte aux lettres est homologuée, le facteur peut l’ouvrir quel que soit le type de serrure de boîte aux lettres, à l’aide d’une clé passe partout. Les différents types de serrures de boîtes aux lettres Pour bien choisir une serrure de boîte aux lettres, il est utile de connaître les différents types de serrures qui existent et de connaître leurs atouts et leurs limites La serrure batteuse à pêne La serrure batteuse à crochet La serrure classique de boîte aux lettres La serrure de boîte aux lettres universelle Notez que le serrure batteuse, qu’elle soit à pêne ou à crochet, est particulièrement sécurisée dans la mesure où elle ne peut être ouverte que par des personnes disposant de la clé universelle, à savoir le facteur, EDF et les pompiers. Elle peut comporter des clés spécifiques, carrées, rectangles, triangles, et les finitions peuvent varier. Comment installer une serrure de boîte aux lettres ? Il peut arriver que la serrure de la boîte aux lettres s’use, ce qui nécessite d’en changer. Mais si vous souhaitez également remplacer votre serrure de boîte aux lettres pour vous tourner vers une serrure plus sécurisée, vous pouvez alors prévoir de changer votre serrure. Pour installer votre serrure de boîtes aux lettres, vous pouvez suivre les indications suivantes Commencez par démonter l’ancienne serrure. Si celle-ci est bloquée ou difficile à retirer, vous pouvez percer le barillet en plein milieu, là où l’on insère la clé. Vous pouvez ensuite tourner avec un tournevis, et retirer la serrure une fois que la porte de la boîte aux lettres est ouverte en dévissant l’écrou. Pour poser la nouvelle serrure, vous devez prévoir un barillet de dimension similaire à l’ancienne serrure de boîte aux lettres. Vous n’avez théoriquement qu’à visser la nouvelle serrure à la place de l’ancienne, en reprenant les mêmes repères en termes de vis et d’emplacement. Si vous avez des doutes quant à la dimension et l’emplacement des vis sur la nouvelle serrure de boîte aux lettres, démontez l’ancienne et apportez-la en magasin pour comparer les modèles. Prix d’une serrure de boîte aux lettres Si vous avez prévu de changer la serrure de votre boîte aux lettres, sachez que le remplacement sera particulièrement abordable, car ces petites serrures au mécanisme simple ne sont pas onéreuses. Vous trouverez des serrures de boîte aux lettres à un prix débutant à 8 €, et ce prix peut grimper jusqu’à 30 € pour certaines serrures, comme les serrures universelles ou à cylindre. ADRIAN le père - Belle journée en tout cas. Votre demeure est le second fils - Ce n'est même plus une demeure à ce stade-là, c'est tout simplement un magnifique le premier fils - Certes, je suis d'accord...MELINA la mère - En tout cas, merci pour votre invitation, c'est très aimable. Puis les garçons étaient impatients de vous - En effet, vous êtes quand même le meilleur potionniste de votre temps. J'ai lu votre traité sur l'usage des cornes de licornes. Tout simplement - Haha ! Comme vous pouvez le deviner, mon aîné n'a pas atterri à Serdaigle pour rien. Tandis que Williamson a préféré suivre les traces de son père. faire un geste suggérant un minimum d'affection vers Ebenezer plus ébouriffer les cheveux de Williamson Trêve de bavardages, peut-être que nous pourrions aller ranger nos bagages ?WILLIAMSON - Voulez-vous que je m'occupe de votre valise mère ? Elle me semble bien - Que de galanterie. Ne t'inquiète pas Willy, je ne suis pas en sucre....Et les dialogues continuaient sur des parchemins et des parchemins, tous noircis d'une écriture soignée pleine de boucles qui ne servaient à rien hormis à satisfaire une esthétique douteuse. Chacun des quatre sorciers présents avait sa propre copie de ce simulacre de script et trois le lisaient avec une mine songeuse voire légèrement C'est naze. Je ne parle pas comme ça, en plus tu t'es donné le beau Cela m'aurait arrangé que tu portes ma valise quand même. J'aimerai ne pas me casser le dos. En plus, il faut que je sois en forme, dans moins d'une semaine il y a un banquet organisé chez les - Je ne vois pas pourquoi j'avouerai devant un homme que je ne connais presque pas que mon fils, mot fils appuyé, ton méprisant, œillade qui va avec, n'a pas été fichu de se faire répartir Bah moi je ne vois pas pourquoi je suis là. Vous n'auriez pas pu embaucher Eléane ? Ou n'amener que le blond -donc forcément adopté - qui me sert de frère ?- Eby, tu sais très bien que personne ne sait où est passé ta soeur. En plus, ce serait toi le dernier à l'avoir vu. Regard suspicieux, même sa mère commençait à l'accuser de tout et de rien. Alors qu'il était innocent, du moins sur ce Tu auras ta part de l'héritage que si tu te tiens bien. Alors je te conseille de te taire. Oui monsieur. Ebenezer mima une référence, Adrian soupira et se retint de ne pas le jeter par la fenêtre du carrosse. Ce fut le moment que Williamson choisit pour s'énerver. Déjà, il avait été désigné de force pour écrire les dialogues alors si ils n'étaient pas contents, ils pouvaient aller se faire voir. Les trois plus âgés arrêtèrent de parler, ruminant chacun dans leur coin. Vrai qu'ils avaient choisi le plus jeune parce que c'était le seul de sa famille qui était blairé/apprécié/toléré par à peu près tout le monde. La famille Lestrange, incapable de survivre deux secondes dans la même pièces sans qu'une remarque désobligeante fuse, en était arrivée au point critique où il fallait rédiger les conversations d'avance pour ne pas que ça finisse en duel lorsqu'ils se retrouvaient en plus ou moins bonne compagnie. Ils jouaient à la famille soudée, respectaient scrupuleusement leurs lignes et feignaient de n'être qu'amour, devoir familial et respect. Une véritable Puis souriez mieux que ça ! Vous donnez l'impression que vos gencives sont irrémédiablement lacérées dés que vous devez faire une tête avait, comme d'habitude, raison, ce qui exaspéra son frère qui se promit de lui coller le mauvais œil un de ces quatre. Ils soupirèrent tous à l'unisson, les vacances commençaient bien. On était début juillet, Williamson n'avait pas cours, Adrian avait posé une semaine de congés, Melina ne travaillait pas et Ebenezer avait laissé un mot sur le comptoir de la Tête du Sanglier pour dire qu'il se barrait. De toute façon, maintenant que le patron de l'auberge avait filé avec la caisse, on ne pouvait plus lui dire grand chose. Tout ça pour se rendre dans la demeure planquée entre nul part et rien d'un grand oncle obscur dont ils s'étaient révélés être les plus proches parents. L'homme était un type tout sec qu'ils avaient vu une ou deux fois. Il se tenait toujours très droit malgré son âge plus qu'honorable et une pichenette semblait pouvoir le faire tomber en poussière. Il était tombé très malade récemment, après des années de résistance à toutes sortes de virus et bactéries, et il avait ressenti le besoin de rencontrer véritablement ses héritiers. Il y avait un bon pactole à la clé. Seule raison pour laquelle les Lestrange étaient venus, qu'on ne compte pas sur eux pour un geste heures qu'ils étaient enfermés dans le carrosse familial. Ebenezer avait proposé qu'ils y aillent tous séparément. Ou en portoloin à la rigueur. Mais non, ils avaient une soit-disant image à tenir et le carrosse enchanté pour ne pas requérir l'usage de cheval, ça faisait classe. Ou horriblement vieillot, tout dépendait du point de vue adopté. La petite famille s'enfonçait de plus en plus dans un coin humide et reculé d'Ecosse et les fenêtres ne laissaient entrevoir nulle présence humaine. Une véritable forêt à brun décida que le mieux qu'il avait à faire était de dormir ou du moins de feindre le sommeil pour qu'on arrête de l'embêter. Il posa sa tête contre la cloison, ferma les yeux et attendit, à moitié bercé par le roulis du carrosse. Ça ne servit pas à grand chose, une demi-heure plus tard, ils étaient descendirent sans souffler un mot, ils gardaient leur salive, se préparant mentalement à être agréables les uns envers les autres. Ebenezer laissa ses yeux gris vagabondaient. Si les autres membres de sa famille semblaient s'impatientaient devant le portail magiquement fermé, lui trouvait plein de choses à observer. Les grilles étaient en bronze et formaient des arabesques compliquées. Les passer était apparemment le seul moyen d'entrer. Sinon, il y avait une boîte aux lettres qui n'indiquait aucun nom, des murs de pierre d'environs vingt mètres et au-loin, perdue entre les arbres, la sinistre demeure du grand-oncle. C'était une grande bâtisse qui tenait plus de la forteresse que du palais d'été. Un bâtiment froid, moyenâgeux, acheté une bouchée de pain il y a plusieurs siècles de ça par un membre de la famille qui avait décrété qu'il lui fallait un château. L'endroit puait la vieille magie, les ensorcellements pluriséculaires toujours tenaces et les malédictions endormies. Ebenezer frissonna quand le portail s'ouvrit enfin dans un sinistre grincement. C'était le cliché de la demeure à fantôme, de l'endroit d'où les touristes ne repartaient jamais. En plus, quelque chose l'avait fait tiquer mais il n'arrivait pas à déterminer marchèrent vingt bonnes minutes avant d'arriver au pied de la maison. Ils avaient suivi un sentier quasi-abandonné et trop sinueux pour le parcourir autrement qu'à pied. La mère râlait, Ebenezer traînait derrière et les deux autres faisaient des pronostiques sur la valeur du domaine. Ils furent accueilli par une vieille femme qui leur annonça que le propriétaire de l'endroit était au plus mal et n'était donc pas présentable. Elle les fit quand même entrer dans la baraque et les conduit dans l'aile réservée aux invités. Les couloirs, les pièces, le mobilier, tout semblait n'avoir pas bougé depuis des siècles. A l'entrée dont le sol était entièrement recouvert d'un tapis vert, une énorme horloge trônait. Faite du même matériau que le portail, elle semblait détraquée si l'aiguille des minutes, du peu qu'Ebenezer en vu en passant, paraissait bien marcher, la trotteuse reculait. Il hésita à demander pourquoi mais la mine sombre de Williamson lui rappela qu'ils n'étaient pas là pour poser des questions mais pour charmer le vieillard alité donc non-visible. Cela devenait soir même, Rubidius Lestrange était mort sans avoir salué ses invités. Invités bien embêtés par ailleurs. La vieille femme qui s'avéra être la domestique du feu-oncle, leur apporta cependant une bonne nouvelle ils avaient tout sauf mille gallions qui allaient dans ses poches à elle. Très satisfait, Adrian décréta qu'ils resteraient ici. Officiellement pour organiser des funérailles décentes, officieusement pour faire l'inventaire de leur fortune toute fraîche. Puis ils étaient quand même sensés passer leurs vacances ici. Des journées d'ennui en perspective. Les Lestrange décidèrent qu'ils n'avaient pas besoin de jouer à la famille unie et qu'ils pouvaient se répartir les ailes pour ne pas être forcés à se croiser. Ebenezer écopa de l'étage le plus haut, juste sous le grenier. L'horloge immense de l'entrée atteignait quand même l'endroit faite uniquement des douze chiffres métalliques lévitant quasi-collés à un grand pan de mur et des aiguilles fixées par un enchevêtrement compliqué de rouage. Un trou dans le plancher de sa chambre, la demeure tombait un peu en ruine par endroit, apprit en effet au sorcier qu'il était juste au dessus du douze. Il entendait les tic-tac réguliers des secondes qui s’égrainaient à l'envers et se dit que ça allait vite lui prendre la tête. Il se coucha vers vingt-trois heures, fatigué par le voyage, et fut réveillé à minuit sonnante. Parce que cette p*tain d'horloge sonna. Douze coups qui se répercutèrent dans toute la trotteuse tressauta, marqua une seconde de plus avant de repartir en marche arrière. Mais ça, Ebenezer n'en vit se leva à six heure pile. L'horloge avait eu la bonté de ne pas re-sonner. Elle donnait donc uniquement dans les douze coups de minuit, cela devait être pour l'ambiance. Il s'habilla rapidement, se lava et descendit dans la cuisine se faire couler un café. Tout le monde était encore endormi, il avait le domaine rien que pour lui et il allait se faire un plaisir de tout explorer. Il se sentait revenu à Poudlard, à l'époque où il passait ses nuits à arpenter le château pour découvrir ses mystères. Il commença par visiter tout le bas, évitant les chambres occupées, que ce soit par le mort ou par les vivants. L'enterrement avait été fixé pour le lendemain, personne ne viendrait apparemment, le vieillard avait déjà enterré tous ses amis il y a bien longtemps. Une cérémonie en petit comité, une nouvelle dalle de marbre au fond du domaine avec une épitaphe laconique, rien de plus. Peut-être qu'ils feraient juste un effort d'habillement et pour ne pas s'insulter de la matinée. Ebenezer se dit qu'ils étaient quand même tombés bien bas et décida que c'était la faute de tout le monde sauf la sienne. Ses parents, son frère et sa sœur tiraient exactement la même conclusion à ce genre de réflexions. Midi arriva sans que l'horloge ne sonne. Le brun avait fini le premier étage où il n'avait rien trouvé d'intéressant. Des pièces en enfilades, de vieux objets plus souvenirs-breloques que précieux, des moutons de poussières et des toiles d'araignées. Les bibliothèques, les trésors et les objets magiques se trouvaient un peu moins à la portée des premiers visiteurs venus. Logique. Il décida qu'il explorerait le reste de l'habitation plus tard et qu'il allait sortir s'aérer un peu. Il fit le tour du domaine sur un vieux balai trouvé dans la remise. La forêt qui encadrait la bâtisse et le sentier semblait totalement dépourvue d'animaux. C'était un peu bizarre. Il nota également que tout était extrêmement silencieux que ce soit dans la maison ou à l'extérieur. Il commença à pleuvoir, Ebenezer continua son chemin et arriva au niveau du portail. Il se souvint d'avoir tiqué sur ce dernier en arrivant. Il le franchit, laissa un des battants à moitié ouvert et le contempla longuement. Des grilles en arabesques entourées des murs de pierre, une serrure vraisemblablement ensorcelée, une boîte aux lettres. Le garçon sourit, il avait trouvé ce qui clochait. Chez les sorciers, personne n'avait de boîte aux lettres, les hiboux menaient directement le courrier aux destinataires. Il essaya de l'ouvrir sans forcer mais celle-ci était fermée. Elle semblait ni vieille ni récente. En réalité, elle était juste là, sans la moindre inscription dessus, sans que personne ne la remarque. Il regarda par la fente pour voir si elle contenait quelque chose, éclairant l'intérieur avec sa baguette. Au premier coup d’œil, il ne discerna rien, au second, il aperçut un reflet blanc. Il découpa le haut de la boîte avec un diffindo. Il y avait bel et bien une lettre dedans. Ebenezer la déplia et commença à la lire, malgré la pluie qui faisait couler l'encre. Il manquait des mots, l'écriture était encore pire que celle du brun qui était réputé pour être illisible et fautes d'orthographes et ratures étaient en vedettes. La dernière phrase semblait même avoir été écrite par quelqu'un d'autre un enfant vu la calligraphie. .... dans 2 heure je serai mort, c'est le gardien qui arrive il a trouvé la sortie de la ... vous allez regretter d'être observateur, c'est l'ereur de ma vie jamais du m'installer ici, mais le grenier m'a .... n'y allez pas, ce qui se cache est trop dangereux, j'ai passé des années à tenter d'en percer le mystère maintenant ... partez d'ici, tout de suite ! pas grave pour elleQuand le temps avancera, surtout, fuyez !trois, araignées, lumière, tic-tac, tic-tac, ciel, montez pas au grenier.......................................................................je veux rentrer !Ok.... Ça c'était inattendu. Il relut trois fois la lettre et ne comprit rien à part que son auteur était vraisemblablement mort et qu'il avait un grain. Il analysa le papier et ne pu le dater. Comme la boîte aux lettres, il semblait sans âge. L'histoire du temps qui avance, des araignées, ça ne voulait rien dire. La seule chose claire était qu'il ne fallait pas aller au grenier. Ebenezer décida que c'était le prochain lieu où il irait. Il rentra à la maison en vitesse, dehors il pleuvait des cordes désormais. Il s'installa dans un vieux bureau non loin de sa chambre et réfléchit. Cette lettre était un avertissement mais un avertissement bien caché. Parce que d'habitude, les avertissements, c'était bien mis en évidence, en gras, en rouge, pour que personne ne le rate et là, Ebenezer avait bien failli passer à côté. Un avertissement pour les observateurs mentionnés dans la lettre alors ? Peut-être. Dans tous les cas, c'était bizarre et ça avait eu l'effet inverse sur Ebenezer qui voulait désormais percer le mystère. Il passa le reste de sa journée ainsi que sa soirée à chercher l'accès au grenier. Lorsque sonna minuit, il n'avait toujours rien trouvé. Le lendemain, l'enterrement se déroula dans le plus grand silence. Il se demanda si ce n'était pas le vieil oncle qui avait écrit la lettre. C'était plausible mais invérifiable, surtout qu'il ne semblait pas avoir été assassiné par un gardien quelconque sorti du grenier. Il continua ses recherches, lorgnant chaque millimètre de plafond pour discerner une trappe mais cela se solda par un échec. Échec réitéré aux jours suivants où, un peu frustré, Ebenezer décida d'enrôler son petit frère dans sa quête de grenier. Il lui montra même la lettre. Chaque nuit, l'horloge sonnait à l'heure du crime, chaque nuit elle réveillait tous les endormis et faisait sursauter les autres. Un soir, les deux sorciers arrivèrent pile à la bonne heure pour voir l'aiguille des heures arriver sur le douze et constatèrent avec surprise que la trotteuse avança d'un cran. Tic Ils se regardèrent. Tic Dong Elle s'était remise à reculer. Tac Tic Dong Tac Tic Dong TacIls se précipitèrent à l'étage, guidés par une sorte d' DongTacIls grimpèrent les marches quatre à DongTacTic DongTacPlus que six coups, Ebenezer comptait. Ils arrivèrent dans sa chambre, juste au-dessus du douze et levèrent les yeux. Dong Cinq. Une trappe en bronze était là. Dong Plus que quatre. Williamson jeta un sort pour l'ouvrir. Dong Ebenezer avait placé en vitesse une chaise dessous, grima sur cette dernière et sauta. Il réussit à attraper le rebord de la trappe. Dong Il se hissa dans l'ouverture, Dong attrapa la main de son frère pour l'aider à grimper. Dong La trappe se referma derrière eux, ils étaient plongés dans le le temps avancera, surtout, fuyez !Trop tard...- Qu'est-ce qu'on fait maintenant ? Voix angoissée, Williamson avait moins l'habitude de se mettre dans le pétrin qu' On avance. Et en silence. Je sais pas trop ce qu'il y a brun sortit sa baguette et chuchota un Lumos. Il fit quelques pas. Le plancher craquait au moindre effleurement, très vite il préféra marcher sur les poutres. Son frère le suivait à la trace. Tout était vide hormis des bouts de cloison qui se dressaient en quinconce. Comme s'il y avait eu jadis des pièces et que certains murs avaient disparu. On entendait seulement la respiration des sorciers et le bruit de leur pas. Ebenezer se pencha pour toucher le sol, il n'y avait pas le moindre grain de poussière. Au loin retentit les douze coups de minuit de l'horloge de l'entrée. Il fronça les sourcils, son frère n'avait pas l'air d'avoir entendu alors il préféra ne pas en parler, il ne voulait pas se retrouver avec un garçon paniqué sur les bras. Ils continuèrent et deux minutes plus tard les douze coups retentirent de nouveau. Plus forts cette Eb ? ...- Chut !Cela faisait deux fois, Ebenezer avait peur de comprendre. Il éteignit sa baguette, fit signe à son frère de faire de même. Ce dernier n'avait pas du tout l'air rassuré. Dong, Dong,... Dong. Au douzième, l'aîné plaqua sa main sur la bouche de l'autre pour l'empêcher de hurler et ne bougea plus. A côté d'eux, quelque chose bougeait et l'atmosphère devint pire que glaciale. Le run se récita la table de quatorze pour rester calme et priait pour que le blond ne se débatte pas trop fort. Dong, Dong,... Dong. Ebenezer respira un grand coup, la menace était passée, plus de présence inquiétante, plus que le silence et les étranges cloisons. Il voyait où le fou qui avait écrit la lettre voulait en venir et il commençait à se dire qu'il n'était pas si fou que ça. Le mot suivant était araignée. Il n'avait pas croisé d'animaux depuis qu'ils étaient arrivés dans ce manoir perdu. Il aurait presque aimé que ça continue Allez ! On avance !- T'es sûr ? On devrait pas se casser ? Ça devient bizarre Tu veux pas savoir ce qu'il se passe ?Signe de tête négatif qu'Ebenezer devina plus qu'il ne le C'est trop tard de toute façon. Le passage est allait avoir le droit à l'engueulade du siècle quand ils seraient revenus, ça se voyait à des kilomètres que Williamson irait cafter leur petite escapade aux parents et, une chose que ces derniers ne supportaient pas c'était bien qu'Ebenezer entraîne son frère dans ses plans dangereux. Tant pis, il se vengerait, il avait encore le temps pour y penser. D'abord, il fallait continuer à avancer. Ils arrivèrent au niveau d'une énième cloison. Derrière, il y avait une silhouette recroquevillée. Ebenezer sursauta, Williamson poussa un cri de surprise. Un bruit retentit plus loin. Le brun, coeur battant à la chamade, baissa sa baguette vers la forme qui n'avait pas bougé d'un pouce. C'était un squelette. Un squelette d'enfant si on se fiait à la taille. Le bruit se rapprocha, c'était un bruit de pattes qui glissaient sur le plancher. Le brun était préparé, il y en aurait au moins huit. Ce fut ce moment-là que choisit le benjamin pour partir en courant et en hurlant. Une silhouette sphérique bondit vers lui, il trébucha quand celle-ci lui atterit dessus et le jeune sorcier passa à travers le plancher fragile, l'acromentule - ou l'araignée géante, Ebenezer ne savait pas trop - toujours accrochée à lui. Ce dernier, tétanisé, s'était contenté de regarder la scène en retenant sa ne fut qu'au bout de trente secondes qu'Ebenezer se remit à inspirer. Bon, une pierre de coup, il était débarrassé de son frère froussard et de l'araignée. Il n'avait plus qu'à continuer le chemin. Toujours sur les poutres, il avait eu bien raison de ne pas marcher sur le plancher, main gauche crispée autour de sa baguette, il dépassa le squelette qui n'annonçait rien de rassurant. Il passa dix bonnes minutes à avancer sans que rien ne le trouble avant de tomber sur une toile d'araignée géante. Vraisemblablement, il n'y avait qu'une araignée si on se fiait au singulier de la lettre mais, prudent, il préféra contourner soigneusement la toile, veillant à ne frôler aucun fil tout en se préparant à balancer un Arania Exumaï au moindre bruit. Rien ne vint et cela le rassura. Les araignées géantes n'étaient pas dans son top dix des créatures les plus cool. Il arriva au niveau d'une autre cloison. Celle-là, au lieu d'être grisâtre comme les autres, était réfléchissante. Comme un miroir. Bon, il n'avait plus qu'à y aller. Il ne savait pas trop quoi faire alors d'abord il la regarda. La cloison lui renvoya son regard. Il avait une vue d'ensemble sur le chemin qu'il avait parcouru. D'abord lui, toujours un peu trop maigre, toujours un peu trop de cernes, il avait l'air encore plus pâle que d'habitude. Au loin, on discernait même la petite silhouette blanche du squelette. Plus proche, il y avait la toile et dans la toile, une forme noire commençait à s'animer. Puis une deuxième. Puis une troisième. Puis tellement qu'il ne pouvait plus les compter. Et toutes convergeaient vers un seul point. cria, jeta un ou deux sorts contre les araignées mais elles étaient trop nombreuses. Il se recula, dos à la cloison et, alors qu'il était censé juste la toucher, il passa au travers. Épreuve du miroir, faite. Devant lui se tenait une pièce étrangement similaire à celui qu'il venait de quitter sauf que la lumière du soleil l’inondait. Il fit le chemin en sens inverse, il courait presque et, à l'endroit-miroir où il avait accédé au grenier avec son frère, la trappe était là. Il l'ouvrit sans effort, une échelle était même posée pour descendre sans problème jusqu'à l'étage suivant. La chambre était similaire à celle qu'il avait laissé. La poussière en moins, des chants d'oiseaux en plus. Comme si son côté du miroir était la copie sans vie de ce côté-ci. Il descendit jusqu'à l'entrée, appelant son frère, la bonne, même ses parents mais seuls les oiseaux et un ou deux vrombissements de mouche lui répondirent. Des jouets d'enfant traînaient un peu partout, des dessins moches décoraient les murs et les bonhommes bâtons peints semblaient le suivre du regard avec leur sourire figé. Arrivé dans le hall, il se tourna vers l'horloge et constata que la trotteuse tournait Oh salut ! On se connait ? Dés fois j'oublie les visages... C'est pour ça que je les dessine ! T'es là pour jouer ?Derrière lui, une petite fille était arrivée. Grands yeux bleus, boucles brunes, vêtements sortant d'un autre âge, environs sept ans. Ebenezer avait sursauté quand elle avait ouvert la bouche, il avait failli lui balancer un maléfice. Il secoua la tête, non ils ne se connaissaient Ah. T'es un ami du magicien ?Nouveau non de la Dommage, il était vraiment gentil. Il venait me voir souvent. On jouait Un magicien ? C'était pas un sorcier plutôt ?La petite s'énerva. C'était un étrange spectacle, les murs vibraient comme si sa colère se répercutait sur toute la demeure. Puis on avait presque l'impression qu'elle fumait. Ebenezer se recula d'un pas. Il shoota sur un jouet, un vieux cheval de bois qui glissa jusqu'à une marelle dessinée à la Non, pas un sorcier. Un sorcier c'est méchant. Sara était une sorcière. Maman l'autorisait à venir ici jouer des fois. Mais elle a été méchante avec moi ! Je me suis énervée et elle bougeait plus. Alors elle a fini au grenier ! Puis toi aussi tu vas finir dans le grenier si tu... si tu....Le brun eut peur de comprendre. Il sourit mécaniquement. Il remarqua qu'il était toujours cramponné à sa baguette et il remarqua également que la fillette avait arrêté de crier pour regarder les 24,93 centimètres d'orme que le garçon tenait. Elle fumait toujours, un espèce de nuage noir sortait d'elle et les jouets au sol se mirent à T'ES SORCIER !- Oui mais toi aussi p*tain !Le stress le rendait grossier. Il commençait à voir où ça voulait en venir et c'était pas rassurant. Une fillette élevée loin de sa famille de sorciers, dans un quelconque établissement hostile à la magie. Enfance brimée, la famille la récupère mais trop tard. Ils se retrouvent avec un obscurial sur les bras. Dix ans d'espérance de vie mais ils veulent que leur gamine vive. Ils devaient être sacrément doués comme sorciers et s'y être mis à plein. Ils ont lié la baraque et la fillette ensemble, ont bloqué le temps grâce à l'horloge qu'ils ont détraqué pour l'occasion et ont envoyé le tout dans une dimension parallèle. Depuis la gamine y était bloquée. Au départ, elle devait recevoir de la visite de sa famille, par le biais du passage par le grenier et certainement par un autre plus praticable vu que des enfants étaient venus là. Puis Sara - une sœur, une cousine ? - lui piqua un jouet ou un truc du genre et la petite péta les plombs, l'obscurus sortit, Sara fut tuée et cachée dans le grenier. Il n'aurait pas fallu que ça se sache... Puis un jour, le magicien était arrivé. La gamine semblait s'effacer de plus en plus pour laisser la place au nuage noir et Ebenezer avait beau ne pas être complètement nul en duel, la peur avait beau le rendre plus fort en général, il savait qu'il ne faisait pas le poids. Il invoqua un bouclier qui résista à la première charge de la créature. Il avait raté un truc. Il fallait qu'il se souvienne de la lettre. Il y avait quoi à la fin ? La phrase d'enfant. Cela devait être la petite qui l'avait écrite. Le magicien avait du essayer de la faire sortir, ou lui dire qu'il la ferait sortir puis il s'était rendu compte de ce qu'elle était. "Pas grave pour elle" Il avait été d'ailleurs suffisamment malin pour lui dire qu'il était magicien et pas sorcier. Nouvel assaut, Ebenezer fut projeté contre le six de l'horloge avant de retomber sur le sol. Il hurla de douleur, le chiffre l'avait brûlé comme l'aurait fait du fer blanc. Réfléchis ! Réfléchis ! Réfléchis ! Il y avait un gardien de mentionné. Mais le gardien avait tué l'homme donc il n'aiderait pas Ebenezer. Il se releva difficilement. Les tic-tac de l'horloge s'accéléraient au fur et à mesure jusqu'à devenir un bruit continu. Le gardien, c'était tout bêtement le temps. Plus on restait avec la gamine, plus le temps dans sa dimension accélérait. C'était à la limite de l'imaginable au niveau magie, il soupçonna l'obscurus de provoquer ça pour finir plus vite ses adversaires. La créature avait du d'ailleurs renforcer tous les maléfices, sortilèges et envoûtements de la baraque, sans même le vouloir. Ce qui expliquerait l'atmosphère pesante et l'absence d'animaux du vrai côté qui avaient du fuir le trop plein de magie. A cet instant précis, Ebenezer vieillissait à vue d’œil. Il fallait qu'il sorte d'ici, contrairement à l'auteur de la lettre qui avait voulu rester avec la gamine et s'était retrouvé piégé. Il voltigea de nouveau, retomba lourdement sur la marelle. Nez entre le sept et le huit. Il leva les yeux qui s'écarquillèrent en regardant la case juste !L'obscurus prit une pause. Il devait se dire que c'était du tout cuit. Trop facile pour lui de tomber sur un petit sorcier esseulé. Il ne semblait même plus vouloir attaquer, le temps se chargerait tout seul de le finir. Sauf qu'il ne remarqua pas que le petit sorcier s'était relevé pour jouer à la marelle et qu'il disparut quand il sauta sur le ciel....Il avait atterri à plat ventre sur le tapis vert de l'entrée de la maison, pile devant l'horloge qui continuait de fonctionner de travers. La première chose qu'il constata était qu'il n'avait pas mal au dos. Ni ailleurs si on exceptait une légère douleur au niveau de la jambe qui s'apparentait à un bleu sur le tibia. Il semblait avoir son âge habituel également. La deuxième chose qu'il constata était que ses parents et son frère se tenaient là et le toisaient de toute leur hauteur. Il se releva et esquissa son plus beau sourire insolent. Et là commença l'engueulade de l'année. D'abord, Williamson avait disparu pendant six jours dans le grenier alors que selon lui il n'était parti que trente minutes maximum. Il était revenu en trouant le plafond avec une acromentule énorme sur le dos. Il avait failli mourir empoisonné juste parce qu'il avait été entraîné dans cette histoire sordide. Puis Ebenezer n'avait-il pas un brin de jugeote ? Si quelqu'un disait qu'il ne fallait pas aller dans le grenier d'une vieille demeure glauque et bien il ne fallait pas y aller ! Simple esprit de conservation ! Résultat, lui, il avait disparu dix jours et on l'avait cherché partout. Pour la peine, il n'aurait pas sa part de l'héritage, c'était ça d'inquiéter tout le monde. Le brun les soupçonna de ne pas avoir été inquiets du coup, il leur dit, ajouta que de toute façon tous les moyens étaient bons pour le léser, qu'il était mal-aimé et que si la fortune se révélait être de l'or de farfadet, bah ce serait bien fait. Il partit en claquant la porte. De toute façon, il avait fouillé la maison et - à part l'obscurial dans le grenier - il n'y avait vraiment rien de plus intéressant que des moutons de poussière.

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